Il peut nous faire passer de total inconnu à star planétaire. C’est la chose que tout le monde veut pour avoir du succès, mais que personne ne sait comment obtenir.
Mais, imaginiez que vous sachiez comment provoquer le buzz ? Que vous sachiez comment créer de la folie autour de votre produit/marque/nom/musique et plus encore…
Vous avez une idée, vous visez quelques sites où partager, et boum ! Succès national ou mondial… Avec des milliers et des milliers de personnes supplémentaires chaque jour qui vous consacrent de l’attention.
La chose ressortissante avec le bouche à oreille c’est que si quelqu’un peut fermer les yeux, il ne peut pas fermer les oreilles. Donc par effet paillon, il arrivera un moment où il sera forcé de vous donner de l’attention et du temps pour ne pas rester idiot et se prémunir de la pression sociale…
Évidement ce n’est pas facile, sinon tout le monde le ferait… Et au début, on a tendance à se poser ce style de questions avec notre boule de cristal :
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Quel type de contenu devient viral ?
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Comment on gagne de la traction ?
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Quelles « graines » maximisent la diffusion et la propagation ?
Et, vous en conviendrez, lire dans des millions de cerveaux en même temps n’est pas facile… Et consulter des médiums peut vite devenir assez onéreux… Même avec Monsieur Amidou qui vous propose de vous soigner le mal de tête avec des os de poulets en plus de faire de vous un millionnaire par téléphone.
L’autre solution pour faire du marketing viral pourrait être de contacter des gens influents pour diffuser ce que vous avez à diffuser. Contacter des influenceurs qui sont censés avoir des « connections » dans leur thématique est la stratégie la plus commune… Et cela peut même marcher dans certaines situations. Mais pas dans toutes…
Car cette stratégie de se servir des influenceurs comporte plusieurs problèmes :
- Problème N°1. Les personnes qui vont recevoir le message de l’influenceur ne sont pas connectées entre elles, seulement à la « source » (l’influenceur).
Pour faire le buzz, et vous servir du marketing viral, vous avez besoin de toucher des gens interconnectés. Il faut voir le marketing viral comme un virus qui va se propager. Pour que ça fonctionne, les gens qui composent votre foyer d’infection doivent avoir des interactions fréquentes entre eux, et présenter les mêmes caractéristiques, et les mêmes conditions d’exposition au virus.
De la même manière chaque personne exposée au virus doit à son tour devenir un contaminateur. Plus une personne qui a le rhume va éternuer sur un nombre important de personnes, et alors plus de personnes auront une chance de l’attraper et de créer une épidémie locale, nationale et mondiale.
Et même dans le cas, ou vous n’avez rien demandé, à force de voir des gens vous éternuer dessus, vous allez attraper le virus, ou au moins avoir la curiosité de voir ce qu’est le gagnam style à cause de la pression sociale lorsque vous serez exposé à ces assauts microbiens répétés…
- Problème N°2. Les connections d’un influenceur avec d’autres personnes peuvent être limités, ou faibles
Ça ne sera par exemple pas la fin du monde si vous ignorez le dernier mail de ce marketeur qui vous envoi un email toutes les semaines pour vous donner envie d’acheter son produit.
En revanche, vous serez plus réceptif à un mail de votre famille, votre patron, ou votre banque… Parce qu’il peut exister un enjeux, une conséquence à ne pas prêter attention à leur email par exemple (car ils entretiennent des connections fortes avec vous qui peuvent avoir un impact direct dans votre vie).
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Un groupe de gens interconnectés (des gens qui parlent entre eux et se rencontrent souvent)
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Une idée/concept/produit de valeur qu’ils vont partager pour renforcer leurs liens.
Le marketing viral était autrefois appelé « le bouche à oreille« , et il faut le prendre au sens premier du terme… Votre message doit aller de bouches en oreilles, et non pas d’une seule bouche (celle d’un influenceur par exemple à des oreilles) pour être sûr de contaminer.
A votre avis dans quel schéma ai-je le plus de chance de créer le buzz si je veux vendre l’idée d’une traite du lait sans douleur pour les vaches ?
En demandant à une personne connue dans son domaine de faire la promotion de mon idée, et en faisant de la publicité traditionnelle pour toucher les consommateurs un par un?
Ou au contraire en allant pitcher mon idée dans une étable où toutes les vaches se croisent la journée (ça peut bien sûr être une école, un forum, ou d’autres formes de groupes qui partagent un but commun) :p
La deuxième possibilité bien entendu car les membres sont interconnectés, ils se croisent souvent, font des choses ensembles, ce qui comme pour un rhume, ou une bonne grippe va multiplier le potentiel de contamination du lieu.
Par contre attention, tous les groupes ne sont pas des micros-réseaux. Il existe des groupes, notamment sur internet, ou les gens n’y sont que pour faire leur auto-promotion. Et où il n’existe presque aucune communication entre les membres. Oubliez-les…
Pour que le virus prenne, il faut absolument que ceux qui vont recevoir les éternuements, les répètent, qu’ils ne fassent pas que de s’en protéger ou les ignorer.
Voilà, vous savez maintenant comment des infos non pertinentes dans les médias peuvent prendre, rester à l’actualité, et devenir des sujets de sociétés. Elles sont simplement reprises par un groupe de personnes interconnectés qui ont la volonté commune de vous les éternuer un virus dessus jusqu’à ce que ça vous touche, et que l’infection se déclare.
Pour compléter : le webmarketing.
Le marketing viral a plus de portée sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram. Auparavant, c’était sur Twitter, mais ce réseau social a été un peu oublié.