Phil Knight, ce nom ne vous dit peut être rien, mais cet homme à révolutionné le marché de la chaussure… Vous avez peut être même déjà porté l’un de ses produits sans connaître son nom, tout simplement parce que Phil Knight est le fondateur de Nike, et son histoire que je vais vous conter est juste extraordinaire.

 

Qui est Phil Knight?

Philip (Phil) Knight est le fondateur de nike et son ancien président-directeur général. Jeune rêveur audacieux. Il a créé un véritable empire et une marque de renommé mondiale à partir de rien. Sa fortune est aujourd’hui estimée à 34,3 milliards de dollars.

 

Phil knight, le jeune homme qui ne trouvait pas sa place dans le monde

Comme dans toute histoire. Il est facile de dire après les événements que cela fut facile pour untel ou untel… Ce ne fut absolument pas le cas pour Phil Knight.

Au début de son odyssée Phil Knight n’est qu’un petit gars de l’Oregon, fier de pouvoir dire qu’il est né à Portland comme on en trouve des milliers. Mais comme toute personne qui va naître dans des lieux magnifiques ou sauvages, c’est le genre d’endroit où il ne va jamais rien se passer d’intéressant pour celui qui veut conquérir le monde. Et l’appel à l’aventure est souvent plus fort que le reste.

Son A.D.N d’Orégonais lui criait :

Les lâches n’ont jamais essayé et les faibles sont morts en chemin. Il ne reste que nous.

Un homme animé d’un tel état d’esprit ne pouvait pas perdre… Car perdre équivaut simplement à la mort, et c’est un résultat inacceptable…

 

Le sentiment d’être toujours un gamin

Bien qu’aillant servi dans l’armée américaine et étant devenu un soldat accompli. A 24 ans, Phil Knight se sentait toujours comme un gamin. Le genre de gamin timide, peu courageux, et faible physiquement. Le sentiment d’être quelqu’un qui n’a encore rien expérimenté de fort dans sa vie.

Le genre de personne à n’enfreindre aucune règle et suivre le troupeau. Le genre qui ne se rebelle jamais contre l’ordre établi. Ne faisant rien d’inattendu, si bien qu’il avait lui même du mal à définir ce qu’il était, ou ce qu’il pourrait devenir. Mais qui au fond de lui cherchait quelque chose d’autre, quelque chose de plus.
N’est-ce pas là notre quête à tous que de chercher un sens à notre vie?

 

Perdu dans le monde

Comme Phil Knight, nous allons presque toujours essayer d’adopter les rêves et les objectifs de réussite des autres, nous allons vouloir : de l’argent, un mariage, des enfants, une maison, et que sais-je encore…
Mais ce que nous voulons réellement c’est une vie passionné, créative, et parfois être importante. Nous voulons laisser une trace dans le monde.

 

La naissance d’un game changer

La vie de Phil Knight à réellement commencé quand il à vu pour la première fois ce qu’il voulait que sa vie soit. Le carburant qui allait l’amener à devenir l’un des hommes les plus riches du monde.

Il voulait :

Ressentir ce que ressentent les athlètes sans en être un. Il voulait passer sa vie à jouer contre les dieux grecs plutôt que de travailler.

Mais il voulait aussi :

S’épanouir dans son travail à tel point que les deux deviennent pratiquement la même chose.

A cette époque, les guerres, la douleur, et la misère avait rendu le monde si triste, et le quotidien rempli d’injustices qu’il s’est dit que la réponse était peut être de trouver un rêve impossible et prodigieux, fun et noble pour essayer de le réaliser avec la détermination d’un athlète.

Qu’on aime l’idée ou non, la vie est un jeu qu’il ne faut pas perdre. Et il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises époques pour se lancer. Les plus grandes réussites trouvent toujours leurs origines dans les crises, au moment ou quelqu’un prend de grands risques que d’autres n’osent pas prendre.

 

Une idée folle qui n’allait pas faire l’unanimité avant longtemps

Lorsque vous vous sentez porté par l’esprit divin, le doute disparaît, il n’y a plus de « peut être ». même si tous les visages, les les chiffres, les paroles, et les décisions que vous allez prendre vous semble irrévocables, vous savez que cette idée là, vous avez envie de vous marier avec, de lui faire 27 enfants, et de recommencer (pauvre idée).

Le monde est faite d’idées folles, tout est née à partir d’idées folles. Créer une technologie capable de défier la nature, c’est déjà une sorte de sorcellerie. Et la sorcellerie, c’est difficile, d’est douloureux et c’est risqué, comme la course à pied qui a été la muse de Phil Knight pendant sa jeunesse.

Dans le genre d’activités où se lancent les gens innovants, les satisfactions et les récompenses sont rares et loin d’être garanties. Il n’y a pas de réelle destination lorsqu’on court sur un chemin encore inconnu. Du moins il y en a aucune qui justifie l’effort, et l’acte d’entreprendre devient lui même la destination.

Il faut se construire, se convaincre, et se surpasser pour se créer ses propres récompenses.

Mais comme dit Phil Knight dans son livre « l’art de la victoire » :

On ne court en réalité que parce que s’arrêter est effrayant.

 

En 1962, Phil s’est dit qu’il devait laisser les autres dire que son idée était folle, mais que lui ne devait pas s’arrêter, qu’il ne fallait même pas considérer l’abandon.

 

L’élément déclencheur : Un papier de recherche pour Stanford sur les chaussures devenue une obsession

Phil Knight savait que les appareils photos japonais avaient révolutionné un marché jusque là dominé par les allemands. Il avait donc soutenu dans un papier pour son école que les chaussures de course japonaises pourraient faire la même chose.

Cet idée folle l’a tout de suite intéressé et captivé. Cela lui paraissait si évident, si simple et avec un énorme potentiel. Bien sur, vous et moi, nous savons que rien n’est jamais évident. Et vous allez voir que ça ne l’a pas non plus été pour Phil.

 

Le départ pour le japon

Peu de temps après avoir écrit ce papier, il décide de rassembler ses économies et de vendre sa voiture, pour faire un voyage au japon et de faire le tour du monde ensuite. En en faisant des tonnes pour défendre son projet auprès de son père alors qu’il avait toujours détesté la vente.

A sa grande surprise son père lui prête un peu d’argent et lui donne sa bénédiction pour le voyage. Mais ce ne fut pas le cas des autres membres de sa famille, sa grand-mère maternelle par exemple (surnommé maman Hatfield) qui avait connu la guerre avec les japonais y était fortement opposé.

Le japon? Pourquoi le Japon Buck? Il y a quelques années les japs voulaient nous tuer. Tu ne te souviens pas? Pearl Harbor! Les japs ont essayé de conquérir le monde! Certains d’entre eux ne savent même pas qu’ils ont perdu! Ils se cachent! Ils pourraient te faire prisonnier Buck. Et te crever les yeux! Ils sont connus pour ça!. ils crèvent les yeux de leurs prisonniers.

 

Un petit detour par hawai avec un ami

Pour son tour du monde, Phil Knight à convaincu l’un de ses amis de le suivre dans son périple. Il s’est arrêté à hawai, où il a vendu des encyclopédies, domaine dans lequel il n’était pas doué, et prenait conscience pour la première fois que tout le monde ne l’aimerait pas, et que tout le monde ne l’accepterait pas. Après les encyclopédies, il a vendu des produits financiers chez investors overseas services qui été dirigé par l’un des hommes d’affaires les plus célèbres des années 1960 (Bernard Cornfeld).

Puis le besoin de quitter ce paradis terrestre l’a repris. Il avait une mission, une idée à faire naître.

 

Continuer ou rentrer à la maison

Au moment d’annoncer sa décision à son ami, celui-çi lui apprends qu’il ne continuera pas le voyage avec lui pour rester avec sa petite amie locale.
Alors une petite voix intérieure lui crie :

Rentre à la maison, trouve toi un boulot normal. soit une personne normale.

Cette petite voix, nous l’avons tous entendue au cours de notre vie. Surtout dans des moments de doutes, et dans les moments où nous nous apprêtions à faire quelque chose de grand.

Puis à cette petite voix, en cède une autre qui nous dit :

Ne rentre pas à la maison. Continue ton voyage. n’abandonne pas.

 

Il faut être un peu fou pour réussir, et malheureusement on ne peut parcourir le chemin sans devenir un peu du chemin lui-même.

C’est ainsi que Phil Knight se retrouve dans un japon d’après guerre en pleine reconstruction, à une époque où personne n’est intéressé par l’exportation de produit japonais. Alors il y va au culot et prend rendez-vous avec une petite entreprise japonaise possédant des usines de chaussures, cette société s’appelait Onitsuka (elle à aujourd’hui était racheté par asics).

Il y découvre à quoi ressemble une usine de chaussure pour la première fois de sa vie, ébahi par le spectacle. Sauf qu’au japon conclure des affaires n’est pas une course, et les japonais vous scrute de l’intérieur, et vous inondent de questions et de rendez-vous inattendus avant de conclure une affaire avec vous.

Finalement Phil Knight présente son idée du marché potentiel que représente le marché américain pour leurs chaussures, et obtient finalement les droit exclusif de vendre les chaussures de type « tigers » aux Etats Unis.
Onitsuka lui promet de lui envoyer des échantillons à vendre pour un test. Seulement, deux problèmes se présentent à lui :

  • Il n’a pas l’argent
  •  Il n’a pas encore d’entreprise

Et si on se souvient de vous pour les règles que vous avez enfreintes, dans le présent, il faudra souvent y aller au culot et anticiper sur le futur. C’est ce qu’a fait Phil Knight, il a anticipé qu’il trouverait l ‘argent pour la première commande, et à donné un nom d’entreprise bidon lui venant à l’esprit, ce nom c’est « Blue Ribbon (le ruban bleu) », ce n’est que bien plus tard que l’entreprise ne deviendra Nike, je vais vous ne reparler dans quelques instants.

 

Confucius à écrit :
L’homme qui déplace une montagne commence par de petites pierres.

Après ça, Phil à continué son voyage autour du monde pour se « forger l’esprit ». Parmi son voyage deux destination ont été porteuse de sens pour lui. Il y a londrès où le grand Churchill acculé à prononcé ce discours devenu célèbre :
Vous demandez quel est notre but? Je peux vous répondre en un mot : La victoire, la victoire à tout prix, la victoire en dépit de la terreur, la victoire aussi long te dur que soit le chemin qui nous y mènera ; car sans victoire, il n’y a pas de survie.

Et enfin l’apogée de son voyage fut la Grèce, l’endroit où est née la civilisation occidentale. Il eu le sentiment que tout commençait ici.Il ne le savait pas encore à ce moment la mais la Dèese Athena Niké inspirerait plus tard le nom d’un produit, puis d’une entreprise qui allait devenir une marque de renommé mondiale.

Le retour au pays de Phil Knight le voyageur

La suite bientôt…

 

Quelques idées extraites de la biographie de Phil Knight :

Je viens tout juste de terminer le livre : L’art de la victoire (shoe dog en anglais). Qui est en fait l’autobiographie du co-fondateur de Nike. Un livre excellent, admirablement bien écrit, et qui donne envie de vendre des chaussures après l’avoir lu.

Je voulez vous en parler dans un article, parce que en plus de donner plein de conseil utiles sur entrepreneuriat, ce livre permet de voir N.I.K.E sous un autre angle que celui du méchant industriel qui exploite des personnes à travers le monde pour construire ses chaussures, vêtements ou accessoire.

 

 

+ Principe N° 1 : Suivre une idée folle à une époque ou le marché n’existe pas

L’histoire de Phil Knight, le fondateur de Nike commence lorsqu’un jour, il a une idée à la fois simple, et folle. Cette idée on pourrait la résumer par :

« Se procurer et vendre des chaussures de qualité aux coureurs. »

Dis comme ça, ça n’a pas l’air si fou… Mais dans les années 60, le marché n’existait presque pas. Les coureurs n’étaient pas reconnus en temps que vrai athlètes. Et comme dans n’importe quelle discipline où l’on est un pionnier, il faut être un peu fou et avoir un vrai courage, voir même du masochisme pour continuer.

C’est ainsi qu’à 24 ans, Phil Knight se rend au pays de la chaussure de l’époque : le japon… Ce pays dévasté par la guerre se reconstruit petit à petit, et l’impressionne par sa capacité à rester digne dans la défaite.

Sur place, il prend rendez-vous avec des responsables de Onitsuka (une société qui produit des chaussures), et parvient à les convaincre de lui envoyer quelque échantillons pour qu’il les vendent aux état unis (à ses frais).

On se souvient de vous uniquement pour les règles que vous avez enfreintes, pas celle que vous avez suivi.

 

+ Principe N°2 : Une cave remplie de chaussures, et une cible à trouver pour vendre des chaussures

Bouddha à dit : « Vous ne pouvez pas parcourir le chemin sans devenir le chemin luimême »

Réussir quelque chose de grand suppose de gagner plein de petites victoires, et d’y aller petites pierre par petite pierre. On recherche souvent un succès immédiat et avec peu d’efforts… Mais la réalité est que si l’on veut réussir quelque chose de grand ont doit être animé par une passion, et trouver un groupe de gens à servir.

En marketing on parle de « niches », de « cible », et même de trouver une niche profitable mais ce terme fourre tout ne veut pas dire grand chose…

Je vous explique tout de suite pourquoi… Pour qu’une idée se répande dans toutes les directions. La présenter à des personnes qui répondent à des caractéristiques très précises disons « les jeunes qui sont cools », il ne suffit pas de trouver tous les jeunes cools et de leur mettre un produit devant le nez.

Non… ce qu’il faut faire c’est introduire le produit dans un lieu ou une structure, ou il existe des interactions forcés entre les différents individus. C’est le principe de base du marketing viral. Et accessoirement la raison du succès de facebook (les universités) .

Mais ce succès ne peut rester durable que si le besoin le reste et que ce besoin est bien réel, c’est pour ça qu’un produit comme le handspinner à eu un succès éphémère, car dans les écoles qui sont des lieux fermés ou les interactions sont forcés, les modes changent vite. Il n’y a pas de réel besoin au delà de la popularité éphémère d’un produit.

Par chance Phil Knight avait fait partie d’une équipe de coureurs dans le passé. Après avoir vendu quelques paires depuis le coffre de sa voiture, il est donc allé trouvé son ancien entraîneur Bill Bowerman qui après avoir essayé les tigers, à proposé de devenir l’associé de Phil à 49%. Une aubaine pour Phil car qui de mieux placé que quelqu’un qui entraîne des coureurs pour les inciter à choisir une paire de tigers?

Phil Knight venait de trouver son lieu fermé ou les interactions entre les individus sont forcés… 

Mais évidement, la conquête du monde était encore loin…

 

+ Principe N°3 : le besoin de champions, de partisans, d’émissaires, de représentants, de frères d’armes, et de vendeurs dévoués et obsédés

Vendre toujours plus et croître est la base de n’importe quel business. Et c’est une chose que vous pourrez rarement faire seul.

On connait en réalité très peu les personnes qui ont contribué à construire l’empire NIKE, j’imagine qu’avant la lecture de cet article, j’imagine que vous ne saviez pas non plus qui est Phil Knight (80 ans au moment ou j’écris ces lignes).

Mais il y avait aussi une autre personne très importante dans la croissance de Nike. Une personne qu’il surnommeront plus tard « l’employé numéro 1 de nike ». Cette personne c’est Jeff Johnson le premier vendeur de nike, un véritable malade mental dans sa façon d’agir, maladie qui allait faire son génie et contribuer au succès de blue ribbon et de ses tigers (Blue Ribbon fut le nom de la société qui a précédé nike)  …

Jeff Johnson était lui aussi un coureur passé dans les mains du coach Bowerman. En fait la plupart des premiers employés de Nike étaient d’anciens coureurs qui comme Phil avaient vu leurs rêves de devenir de grands athlètes stoppé par les aléas de la vie ou par un manque de niveau. L’un d’eux étant même devenu paraplégique à vie (wodwell).

On touche ici un clé d’un business :

Pour faire grandir un business, vous devez engager uniquement des gens qui croient en votre philosophie, qui partagent le même ADN que vous, des frères d’armes qui se soutiennent les uns les autres…

C’est la base… La base des bases….

Ensuite viennent les représentants, les émissaires, les ambassadeurs, et les champions que vous pouvez soutenir financièrement pour qu’ils portent vos produits et fassent votre publicité.  Mais le point clé est qu’il aient envie d’adopter et propager votre philosophie pour de vrai, et non pour gagner un salaire.

Toute personne qui agit pour votre entreprise doit être vu et se comporter comme un frère d’arme. L’un des votre, que l’on parle de vendeurs de chaussure, ou de vendeur de piscines.

Dans le cas de Jeff Johson, il était si passionné par son travail de vendeur de chaussure à temps partiel, qu’il écrivait 3 lettres par jours à Phil Knight qui avait pris l’habitude de ne plus lui répondre… Mais parler encore, et encore, voir même harceler les autres était le plus grand talent de Jeff Johson….

Cet amour excessif pour la correspondance lui avait permis de…

 

+ Principe N° 4 : Posséder une liste de clients importante et très détaillée sur leurs besoins

Jeff Johson n’aimait pas seulement envoyer des lettres à Phil, il communiquait sans cesse avec ses clients et les personnes qu’il rencontrait pour connaître leurs besoins, leur pointure, et il allait parfois même jusqu’à engager un cordonnier pour adapter les modèles aux désirs de ses clients.

De cette façon, :

il avait réuni des centaines de clients. Et il allait même plus loin, il se faisait régulièrement inviter chez ses clients pour exploiter leurs informations.

Par exemple, il allait voir un lycéen, et lui demander quels étaient le nom des entraîneurs locaux, qui parmi ses amis étaient coureur, et il continuait ainsi sa quête éphréné de clients potentiels et à remplir ses listes.

Si vous pensez qu’il faisait ça pour l’argent détrompez-vous… La première année, il avait gagné quelque chose comme 1400$ de commissions sur la vente de 350 chaussure environ Phil le payait 4$ de commission par vente), pour 1600$ de dépenses…

Et on touche là à un autre point clé du business…

 

+ Principe N° 5 : On ne fait pas de business pour gagner de l’argent, mais pour que toujours plus de gens adoptent ou portent ses produits

Tous les entrepreneurs vous le diront. Lancer un business à partir de rien, ce n’est pas facile.  Et les fondateurs de NIKE ne font pas exception, ils ont été fauchés jusqu’à l’introduction de la société en bourse (soit des dizaines d’années après le début de l’aventure).

Phil Knight s’est très vite retrouvé confronté à un problème majeur, même si  son entreprise connaissait une croissance fulgurante, il ne possédait pas de capitaux propres.

En langage de banquier ça veut dire, que même si son entreprise générait sans cesse des bénéfices de plus en plus important issus de ses ventes, les banques étaient réticentes à lui prêter de l’argent parce qu’il réinvestissait chaque dollar gagné pour commander de nouvelles chaussures et qu’il n’avait pas de bien personnels ou éponger ses dettes en cas d’échecs de son entreprise.

Pourtant commander sans cesse de nouvelles tigers était une chose essentiel dans la croissance de son entreprise, puisque faire adopter ses produits de plus en plus de personne est un des éléments clés du succès à long terme.

Une entreprise qui arrête de croître (ou de faire de nouveaux adeptes) commence à mourir.

 

+ Principe N° 6 : Des églises (points de ventes) pour célébrer ses clients

Un marché avec plus de 6 milliards de pieds, c’est un marché au potentiel d’expansion infini et avec beaucoup de fidèles susceptibles de les rejoindre. Ils avaient donc besoin d’églises, ou de lieux de cultes ou les fidèles pourraient exercer leur foi.

Si nous considérons qu’un business n’est rien d’autre que faire adopter notre produit aux personne croyant en notre philosophie, ou à l’adn de nos produits.

Blue ribbon avait besoin de créer des sanctuaires à l’image des champions et de leurs clients. Ce qu’on appelle vulgairement des boutiques…

Les points de ventes doivent être des lieux où peuvent venir vos clients pour admirer vos produits,  se sentir important/spéciaux, et renforcer leur foi.

Comme dans une église, vous devez donc montrer des représentations de vos saints, de moments clés, d’images sacrés, et bien sur de mettre en avant vos objets de cultes.

Pour Blue ribbon, ces objets de culte c’était leurs chaussures, pour ceux qui croyait en l’importance de la course à pied.

Ce qui nous amène au principe suivant…

 

+ Principe N°7 :  L’ADN de votre entreprise et de votre client type

Les gens achètent des produits pour leurs fonctionnalités, mais surtout parce qu’une marque va représenter quelque chose pour eux. Contribuer à faire grandir leur prestige, leur réputation. Le sentiment d’être quelqu’un parce qu’on possède un tel objet. Ils veulent avoir le sentiment de faire partie d’une histoire, de participer au mythe (la encore on se rapproche des mécanisme de la foi), et avoir la possibilité de se raconter une histoire à eux même.

Quand j’achète une paire de nike, j’achète une chaussure confortable bien sur, mais j’achète aussi un peu de cet état d’esprit de « la victoire à tout prix ». Ce refus de perdre se trouve dans l’ADN de tous les coureurs.

Comme l’adn n’est pas facile à imaginer, ce que je vous recommande c’est de créer une sorte de déclaration d’indépendance que vous allez signer. Sur cette feuille d’une seul page A4, vous y écrivez qui vous pensez être, ou vous vous allez, et ce que vous voulez être en tant qu’entreprise.

L’ADN de nike ce sont des petits gars de l’Oregon voulant montrer au reste du monde qu’il n’étaient pas des péquenaud, et qui détestaient perdre. Et qui se sont donné comme mission de tout faire pour mettre les coureurs en condition de gagner en leur fournissant les armes (chaussures) pour le faire…

Les lignes de vêtements n’arriveront que bien plus tard pour concurrencer Adidas, mais ne font pas partie de la philosophie, ni de l’histoire de nike.

L’ADN de nike pourrait se résumer à ça :

« Nous créons des chaussures pour booster les performances de nos athlètes »

Je dis ici athlète et non des coureurs puisque si blue ribborn ne ciblait que les coureurs à l’origine, lorsqu’ils sont devenu nike, ils ont commencé à toucher d’autres sports. La première chaussure nike était une chaussure de foot.

Ce qui nous amène au principe suivant…

 

+ Principe N°8 : Une marque est un blason, un symbole, un étendard que l’on porte dans la bataille qu’est la vie

Si l’on considère que les marques nous aide à nous définir, alors le logo d’une entreprise peut être vu comme un étendard représentant une famille.

Ceux qui le portent disent au reste nous monde :

voilà qui nous sommes, voilà ce en quoi nous croyons, et voici la famille à laquelle nous appartenons.

Le logo d’une entreprise lorsqu’il est porté par quelqu’un est l’équivalent d’un croix  chrétienne. L’afficher partout contribue à afficher aux yeux du reste du monde que notre entreprise est importante.

Le logo doit donc avoir deux caractéristiques essentielle :

  1. Rester en mémoire
  2. Être simple
  3. Ne pas contenir plus de deux syllabes

Le logo de nike représente une sorte d’aile, il a été inventé suite à un coup dur de blue ribbon (l’entreprise leur fournissant des chaussures allait les lâcher pour un distributeur concurrent et détruire tout le travail à faire connaitre les tigers qu’ils avaient fait par le passé, ils ont alors décidé de faire appel à une autre usine de créer leur propre modèle et préparer une contre attaque éventuelle, et quand il a fallu trouver un nom pour le premier modèle, c’est  » la n.i.k.e » qui est sorti). Un nom que le fondateur n’aimait pas,  mais qui a fini par être choisit dans l’urgence, l’usine devant produire les chaussures, imprimer les logos, et écrire un nom sur les boites.

Ce n’est que bien après, que la société est devenu logiquement nike au vu de la popularité croissante du modèle. Et pour signifier le changement, puisque désormais l’entreprise produisait ses propres modèles.

Ce qui nous amène au principe suivant…

 

+ Principe N°9 : La production de modèles de qualité, et la réputation des modèles

Ce qui à fait la réputation de nike c’est la qualité de ses modèles. Et pour les produire nike à fait en sorte de travailler avec plusieurs petites usines à travers le monde, tout en construisant les siennes afin de répondre à la demande croissantes, mais aussi pour ne pas être dépendant d’une grosse usine en particulier.

Mais, quand vous faites produire des modèles par des usines, il est fréquent qu’il y ai des défauts sur les premiers modèles, vous devez donc faire en sorte d’assurer un contrôle qualité ,et d’avoir une charte de qualité à tout épreuve.  Parce que la qualité des produits est une des choses principales que va rechercher le client.

C’est cette qualité qui va influencer un autre élément important d’un produit : sa réputation.

Si vous produisez, ou vendez des produits de qualités, très vite ces produits vont acquérir leur propre réputation, et devenir vos produits les plus vendus.

Chez nike par exemple il y a des modèles comme la « cortez », la « pégasus » ou la « air max » qui sont devenus des modèles emblématiques.

Les noms de ces modèles ont acquis leurs propres notoriété. D’ailleurs, pour l’anecdote nike à nommé son premier modèle best seller : « la cortez  » pour emmerder addidas qui la même année avait sorti pour les jeux olympique un modèle appelé  « aztec ». Cordez étant celui qui à mis fin à l’empire aztec.

Vous avez surement remarqué que ces noms là sont inspiré de figures historiques ou mythologiques. Sauf pour la air max qui est issu de’une révolution dans l’industrie de la chaussure….

Ensuite vous pouvez bien sur capitaliser sur ce que vous avez déjà fait et créer de nouveaux modèles, ou des modèles intégrants des éléments du passé… C’est ce que fait niveau en créant de nouvelles versions  de chaussures combinant plusieurs éléments de technologie Si vous vendez un produit traditionnel, vous pouvez simplement capitaliser sur le travail déjà fait, et créer des bundles ou des coffrets premium ou collector…

Haribo va par exemple créer des assortiment de bonbons thématiques pour augmenter son catalogue de produits. La boite trop piquante ou elle va mettre tout ses bonbons acidulés.

Ce qui nous amène au point suivant.

 

+ Principe N°10 : L’innovation et l’expérimentation

Un jour un inventeur débarque dans les bureaux de nike avec une idée : injecter de l’air dans les semelles des chaussures. Les gens de nike éclatent de rire…

Jusqu’à ce qu’il leur dise qu’Adidas avait eu la même réaction…

Suite à ça, ils essayent les prototypes du monsieur et décident d’intégrer sa technologie (il me semble que c’était des frères) à leurs chaussures, et c’est le début d’une révolution… Le début du changement de dimension de nike.

Nike a toujours été précurseur dans l’évolution du marché de la chaussure sportive. Bowerman le co-fondateur de nike s’était construit un laboratoire, où il inventait de nouvelles semelles avec de nouvelles matières qu’il testait directement sur ses coureurs, ensuite blue ribbon ou nike, faisait construire de nouveaux modèles de chaussures en se basant sur ces innovations.

Avoir une équipe qui expérimente et invente sans cesses de nouvelles choses est essentielle pour rester à la pointe dans son domaine. Bien sur, vous ne devez jamais oublier de protéger la moindre découverte que vous faites (à l’inip par exemple) pour pas que quelqu’un ne s’approprie vos innovations.

Ce qui nous amène au principe suivant…

 

+ Principe N°11 : Engager une équipe de créatifs brillants

Lorsque vous créez une marque,  vous avez besoin de communiquer vos valeurs, votre philosophie et votre ADN en permanence.

Que ce soit à travers des publicités, des logos, des graphiques, des œuvres d’art, des tee shirts promotionnels, des monuments commémoratifs, la décorations d’intérieur… Tout ça prend du temps et demande un vrai talent, cela demande des gens dont la seule mission soit de penser comment communiquer l’esprit de vos produits.

On pense souvent à la publicité et la promotion comme quelque chose qui doit amener un retour sur investissement, mais c’est une erreur… La promotion n’a pour but que d’attirer l’attention, de susciter l’intérêt et de créer un début de désir pour le produit. Pour ça bien sur elles doivent être le plus visible possibles sur des points de visibilité stratégiques en permanence (le point de passage central d’une ville par exemple).

La vente viendra avec le temps. Autrement dit l’objectif de votre équipe créative devra être de rendre visible votre philosophie un peu partout…

Ce qui nous amène au point suivant…

 

+ Principe N°12 : Conquérir chaque centimètre carré du monde

Quand on est entrepreneur, on entend souvent une petite voix qui nous dit : ne fait pas un pas de plus, c’est dangereux… Soit une personne normal, fait quelque chose de normal.. De moins risqué…

Et c’est quelque chose qui fait échouer beaucoup de personnes. Parce que le business comme la vie, qu’est-ce que s’est?

C’est de la compétition…. sans vous en rendre compte à chaque seconde, nous sommes en compétition avec quelqu’un pour les ressources disponibles… Que l’on parle de chaussure, de blé, ou d’amour….

Le fondateur de nike dit une chose très intéressante à ce sujet :

« Si les biens ne traversent pas les frontières avec le business, alors les armés le font. »

Cette phrase montre à mon sens, combien la concurrence pour la ressource naturelle est présente… Les lâches n’essayent pas, les faibles meurt en chemin, et seuls les forts survivent…

Cela semble un peu barbare mais c’est aussi la loi de la nature… Combattre pour ne pas perdre est une stratégie perdante à tous les coups…

Le chemin de la victoire est difficile, douloureux, risqué. Et lorsque notre idée est folle, il n’y a pas de chemin tout tracé, pas de destination, et donc pas de satisfaction au bout du chemin. L’acte de se battre ou d’avancer devient en lui même la récompense.

L’art de la compétition c’est d’oublier ses limites, ses peurs, ses doutes, sa douleur et son passé pour avancer vers la victoire parce que sans victoire il n’y a pas de survie possible.

La conviction que vous pouvez conquérir le monde est plus importante que n’importe quel capitaux…  Bien sur, il y aura des gens qui ne vous accepteront pas, qui n’aimeront pas vos produits et qui vous vous rejeter violemment… Mais vous devrez mettre votre amour propre de coté.

Suivant cette idée, je voudrais que vous considériez chaque territoire terrestre comme une zone à conquérir. Ou plutôt comme dans l’exemple de nike, une zone ou des gens portent ou non vos chaussures…

Au début de l’histoire de nike johson avait une immense carte de l’est de états unis et mettant des épingles à chaque endroit où il avait vendu une paire de nike durant les 5 dernières années…

C’est ce que vous devez faire, mettre des épingles, ou passer des contrats avec des détaillants pour augmenter votre nombre de points de vente à travers le pays. Vous devez vendre des produits partout, et on doit pouvoir vous trouver partout. Et chaque zone doit augmenter de manière régulière ses chiffres de ventes.

Ce qui nous amène au principe suivant…

 

+ Principe N°13 : Prendre les commandes et gérer la logistique

Une des choses nécessaire à la survie d’une entreprise c’est les commandes et leur livraison. Cela peut sembler simple, mais cela peut se révéler un vrai défi quand vous devez redistribuer des milliers de produits.

La première chose à faire c’est d’avoir un espace de stockage, ou un entrepôt où stocker vos produits. Ou plusieurs bien entendu. Cet entrepôt doit être organisé pour acheminer le plus rapidement possible les produits vers le client.

De part sa croisse exponentielle nike a eu beaucoup de problèmes à satisfaire la demande car les livraisons arrivaient toujours en retard.

Une bonne façon qu’ils ont trouvé pour gérer les commandes plus facilement et mieux gérer leurs trésorerie, fut de créer un programme spécial de « vente en gros », ou si un détaillant acheté en avance un certain nombre de chaussures, il avait une réduction de 7% sur la marchandise, en contrepartie il devait passer la commande 6 mois à l’avance et renoncer à ses droits de remboursement.

Que vous vendiez par correspondance ou directement aux détaillants, le nombre de commandes que vous enregistrez est vital pour la croissance de votre entreprise.

Et comme pour vos usines, si quelque chose dans la chaine est sous performant, vous devez régler les problèmes, ou les fermer. Parce que le client s’en fiche de vos soucis logistiques, lui il veut commander le produit et l’obtenir dans un délais raisonnable.

Ce qui nous amène au principe suivant…

 

+ Principe N°14 : Faire que ses employés se sentent spéciaux et nécessaires

Votre devise devrait être :

« Si l’un de mes employés n’est pas heureux, je ne suis pas heureux. »

Si vous avez suivi les principes précédents, et que vous avez recruté des gens partagent votre philosophie. Vous devez leur donner une chance de jouer un rôle important dans votre entreprise.

Cela signifie les mettre dans des conditions d’être des gagnants. Cela signifie par exemple que si vous voyez quelqu’un qui commence à s’ennuyer dans un poste, vous pouvez le changer de poste pour utiliser ses talents autre part.

Cela signifie aussi leur exprimer votre gratitude et les honorer par des récompenses ou des médailles symboliques.

Il faut donner leurs chances aux gens et leur faire une totale confiance, sans les fliquer et les faire progresser pour qu’ils soit un jour en mesure de vous remplacer. Après tout, vous employés sont comme des membres de votre famille, et ils ont eux aussi quelque chose de spécial en eux.

Ce qui nous amène au principe suivant…

 

+ Principe N°15 : Ne pas se laisser décourager ou intimider par ses ennemis

Dans votre démarche entrepreneuriale, vous rencontrez plusieurs types d’ennemis. Il y a bien sur le banquier qui ne soutiendra pas votre projet, mais vous subirez aussi des attaques plus vicieuses qui vous amèneront à engager des comptables, des fiscalistes et des avocats pour mettre els choses par écrit pour être sur d’être totalement en accord avec la loi.

Car comme nike à pu s’en rendre compte, le succès attire des jalousies, et des gens essayent de vous faire tomber de manière « légale »… C’est ainsi que nike à par exemple reçu un courrier des douanes des états unis leur réclamant des droits de douanes de 25 millions suite à une opération de lobbying par leurs concurrents.

Une somme folle à l’époque capable de couler leur entreprise… Ils ont finalement était obligé de payer 8m pour ne pas que le gouvernement perdre la face… C’est quelque chose que l’on voit encore aujourd’hui avec les G.A.F.A que l’on force à payer toute sorte de taxes inventés pour récupérer un peu d’argent.

Le fondateur de nike dit une chose intéressante, il dit : on peut mesurer ce qu’on vaux, en regardant qui essaye de se mesurer à soi.

En définitive, je vous invite fortement à engager des personnes compétentes pour vous protéger de ces attaques de fouines. Et de travailler avec des banquiers qui comprennent et soutiennent votre projet.

La vie d’entrepreneur est dangereuse et il vaux mieux y être préparé.

Parmi les ennemis potentiel, il y aura la presse qui essayera de salir votre réputation pour surfer sur votre succès, en prenant par exemple un employé mécontent de ses conditions de travail et en en faisant une généralité.

Le point positif avec les crises c’est qu’elle vous permettrons de renforcer vos relations avec les autres.

Une autre façon de vous prévenir du danger est aussi de recruter des espions, ou du moins des gens qui vont collecter pour vous des informations sur les personnes du camp adverse, ou de leurs plans qui vous aideront à préparer vos décisions les plus complexes ou d’avoir des moyens de pression.

 

Principe N°16 : Bien gérer son trésor de guerre

Pour gérer une entreprise qui se développe partout vous aurez besoin de créer un siège social, un bureau principal, d’où vous allez gérer l’argent que génèrent vos points de ventes.

Ces ventes vont vous amener un flux de trésorerie que vous pourrez décider de réaffecter à telle ou telle tâche. Ou de réinvestir dans de nouvelles activités.

Mais si vous ne vous payez pas de salaire… Vous n’avez en soi pas de capitaux propres…. et pas de patrimoine….

Ce qui pourra vous amener à ouvrir le capital de votre entreprise en bourse. Mais j’imagine que vous n’en êtes pas encore là, et c’est une chose réservé à très peu d’entreprises au monde. Alors vous pouvez respirer 🙂 En attendant si vous avez besoin d’argent, vous pouvez toujours en emprunter.

 

+ Principe N°17 :  Porter fièrement un uniforme

Voici le dernier principe inspiré de nike. Toujours par rapport à cette histoire de philosophie, vos employés et vous même devez être à l’image de votre entreprise. Et chez nike ils avaient un problèmes, les gens s’habillaient n’importe comment, ce qui pour une entreprise qui produisait des vêtements à l’époque n ‘était pas très sérieux.

La décision à donc était prise d’instaurer un uniforme réglementaire, une sorte de dress code très sérieux.

Il y a eu au départ des rebellions, mais finalement les employés ont fini par l’adopter…

A mon sens le dress code est important et doit être pousser à l’extrême pour que ce que portent les employés représentent les valeurs de l’entreprise. Le dress code est comme l’armure des soldats de votre armée. Elle a une forme et une signification particulière.

 

Voilà qui conclut mon analyse des meilleurs conseils extraits du livre shoe dog (l’art de la victoire en français) et qui ont contribué au succès de nike et dont vous pourrez vous inspirer. Je vous laisse devenir ce que j’ai fait pour me récompenser d’avoir écrit ce long article 🙂